Compte rendu des Marcassins & des Rives les 11 et 12 mars 2017

Les Marcassins

 

« Quoi qu’il en soit », (en hommage à Pierre Bouteiller)  je ne sais plus qui a dit « … Que l’on ne se baignait jamais deux fois dans la même rivière…. » Héraclite peut-être.

Et bien, tout en sachant cela, notre équipe de joyeux vétérans a essayé de s’y frotter pour la troisième fois à la rivière, au ruisseau de La Garelle proche du lieu-dit Les Marcassins. Lieu exceptionnel pour faire de l’orientation ou se perdre. Ceux qui n’y sont jamais venus le regretteront, car cela vaut le coup. Cette carte évolue sur des terres rouges au sol rugueux et très particulières entre autre les ruffes de St Guiraud [1]. Bref nous étions sur cette splendide cartographie, le temps splendide et une atmosphère printanière. Tout allait bien, une C.O. tranquille. Eh bien non ! Comment cela non ! Entre le triangle du départ  et le premier poste j’ai réussi à faire un 180° (au lieu d’aller au Nord je suis parti vers le Sud). Vous comprenez pourquoi j’ai préféré faire le compte rendu moi-même….On ne sait jamais !!!!(Tu penses qu’il y aurait  de mauvaises langues, moqueuses dans le club ?? ça se saurait !dixit christian)

Cet épisode m’a fait perdre 25 minutes. Ensuite je suis rentré dans la carte. J’ai trouvé le poste 2 dans un rentrant en haut (d’ailleurs, presque toutes les définitions de cette carte sont des rentrants : 8 sur 12) Cela doit être le pays des rentrants. (Il faut savoir en sortir)

Jusqu’à la balise 7, je me débrouille assez bien pour mon âge et mon niveau. Mais pour aller de la 7 à la 8, distante de 150 mètres, une bonne dizaine de minutes m’ont été nécessaires pour trouver le poste dans un ruisseau. Si un jour, vous venez, vous verrez que les ruisseaux humides ou secs  y sont très nombreux.

Il y a des choses étonnantes, c’est le temps passé, copieusement long, entre certaines balises qui sont à

 une distance relativement courte et d’autres c’est l’inverse. Je vais en parler à mon coach lors d’un prochain entraiment.

L’erreur monumentale du départ me vaudra  un classement que je ne vous dirai même pas.

Comme vous l’avez compris il me reste à faire de très gros efforts pour la prochaine course. Ce qui a de bien dans la C.O ,c’est que l’on n’est jamais satisfait des résultats que l’on vient de faire, que l’on prend un tas de décisions et de nouveaux axes pour la prochaine fois !!!! (Et qu’on n’est pas nécessairement meilleur….) 

 

[1] Ruffes de Saint-Guiraud et Saint-Saturnin

 

Formation géologique particulière qui offre un paysage remarquable de couleur rouge. Le relief aux formes arrondies de ces argiles rouges est entrecoupé de canyons. La végétation lorsqu’elle est présente est caractérisée par une garrigue à chêne vert et genévrier oxycèdre. Certaines parcelles sont cultivées (vignes, oliviers). Une ripisylve étroite s’est développée le long du ruisseau de la Garelle.

Intérêt esthétique : ce site offre un paysage spectaculaire par ses couleurs et ses canyons.

Les Rives

 

Me voilà sur le site des Rives (et de son fameux lac temporaire) terrain très typique du plateau du Larzac avec des roches ruiniformes, de dolomies entremêlées, de zones plutôt plates remplies de petits massifs de forêts de chêne et de gros bouquets de buis, entrecoupés de prairie. Un endroit idéal pour ne plus savoir où se trouve le Noooord (comme le dit si bien Galabru !!!)  Le temps ! Plutôt gris avec un peu d’humidité dans l’air.

Départ prometteur sur les postes 1 & 2 : poste 3 : je devrais bien trouver celui-ci rapidement ; eh bien non. (Et en plus il l’écrit, y’a des types maso…) Il m’a fallu 46 minutes pour arriver à mes fins. Cela doit être mon plus gros record à ce jour. Dans ce dédale de rochers et petites forêts « légères ». Un mauvais azimut et je me trouve dans un endroit qui ressemble étrangement à celui que je cherche avec comme point d’appui l’angle d’une clôture. Donc, qu’à cela ne tienne, sûr de moi, je jardine ; ce verbe je l’ai conjugué à tous les temps, jusqu’à ce que je trouve une bonne âme qui me dise que je n’étais pas du tout à l’endroit ou j’étais sûr d’être. Cela  vous mets un coup au moral. Mais comme mon but premier c’était de ne pas faire PM (pas comme ???? hier !), la rage au ventre, je suis reparti avec 45 minute dans le bec (Holà !!! Ne souriez pas, mais la prochaine fois venez et vous connaitrez  le Larzac pommatoire…) Je trouve la balise 3 bien à sa place, pour la 4, le moral est bien bas, je relève la tête car pour le classement, c’est sûr que je suis bien derrière, mais enfin ? Oui, enfin, j’arrive sur le poste 5 je poursuis vers le 6.En cours de route je croise Cécile. Nous faisons cause commune, jusqu’au  poste 11, où là j’ai vraiment perdu ma boussole, qui en plus contient ma puce de contrôle. Alors là, je suis revenu en arrière vers le sommet d’une petite barre rocheuse que nous avions désescaladé quelques instants auparavant. Là, brillant dans le pâle soleil, accrochée à une branche, la boussole miroitai. Il faut dire que pour désescalader, j’avais glissé celle-ci dans ma poche arrière du maillot.

Bien fatigué, j’ai terminé tant bien que mal.

A l’arrivée, j’avais mes deux compagnons d’infortune, Cécile et Christian, qui étaient là pour m’encourager, cela m’a fait beaucoup de bien.

Très beau week-end sur le Larzac, nous reviendrons. Les cartes sont superbes. Et en plus j’ai la ferme intention de progresser et d’éviter mes erreurs de jeunesse (je plaisante !!!).(..Dépêches toi !!!)

Et Cécile ?? Justement elle a un petit mot  à dire.

Course laborieuse pour moi qui n’avais pas les jambes du fait d’une semaine de ski (la pôvre !)Et aussi et surtout parce que j’ai fait pas mal de jardinage car c’était tout à la boussole!!

Un peu désorientée au poste 6, je suis tombée sur Jacques et je me suis calée sur sa boussole pour retrouver mon chemin et nous avons fait un bout de course ensemble. Ensuite, il a perdu sa boussole et nos chemins se sont séparés. Retour rapide pour les 3 dernières balises.

Fin de la course et rencontre avec nos amis catalans qui avaient fait le déplacement.

Et si je peux me permettre (c’est Christian qui écrit cela et qui en sait quelque chose…d’ailleurs il a même fait un PM le samedi..) quelques conseils  pour les plantés du premier poste (tu n’es pas le seul jacques à vivre ces grands moments de solitude, de doute, d’auto insultes)

–Ne quitter le départ qu’après avoir choisi son itinéraire

–Préférer  un itinéraire favorisant plutôt la sécurité que la vitesse (on peut courir vite mais trouver lentement les balises !!!)

–Vérifier avec la boussole que la direction choisie est la bonne !!!!!!!!!!!!

–Rentrer le plus rapidement possible (déjà en allant vers la balise départ) dans la carte en testant très fréquemment la relation carte/terrain /échelle.

Et voilà quelques anecdotes de ce WE qui au soleil le samedi (25 degrés) et plutôt brumeux, frais le dimanche (7 degrés) a fait le bonheur de 7 membres de Cote 66.

Les classements ?? Bof ! On fera mieux le WE des 25 et 26  mars. Toujours vers le Caylar .Quand on aime !

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