Hilary et moi étions les seuls du club à participer, le 22 avril, à la course à Alès organisée
conjointement par le CDCO 30 et le RDPA du 11. Un peu loin de Céret, mais nous
souhaitions faire un petit geste de soutien aux efforts des orienteurs du Gard pour
maintenir et renforcer la CO dans leur département. La carte était une carte de Ray
Hulse, qui avait dit que le terrain était intéressant. De plus, nous avons toujours aimé
Nîmes, qui ne se trouve qu’à 45 kilomètres d’Alès, possède un tout nouveau Musée de la
Romanité, et où habite une amie avec qui nous voulions manger après la course.
Le voyage n’a posé aucun problème – jusqu’à l’arrivée à Alès. Nous savions que la CO
avait lieu dans le quartier Rochebelle, jadis une zone de mines de charbon, située sur la
rive droite du Gardon. Les organisateurs avaient diffusé un texte expliquant comment y
parvenir, mais il était compliqué, et notre Google Maps ne marchait pas bien…Finalement,
après avoir demandé le chemin successivement à un total de cinq personnes, nous
avons vu le point de repère clé d’un rond-point avec statue d’un mineur poussant son
wagon. De là, balisage jusqu’au parking.
Une longue montée jusqu’au départ, ce qui semble à la mode pour le moment si on se
souvient des courses récentes à Martres-Tolosane et Conilhac-Montbrun. Le départ était
donné dans une petite clairière charmante ; on entrait dans une grande zone de belle forêt variée. Trois kilomètres à faire, avec vingt postes, une grande carte A3 à l’échelle
1:5.000 (ci-jointe en partie, y compris le crassier). Pour moi le grand problème était de
bouger à une vitesse raisonnable du moment qu’on quittait les chemins, qui étaient
relativement rares. Après une heure j’étais à la balise no.5. Donc, si ça continuait comme
ça, je mettrais quatre heures au total; je risquais d’être attrapé par le débalisage, on serait
en retard pour le repas à Nîmes, et d’autres réflexions négatives… J’ai abandonné.
Hilary, bien plus déterminée, a tout fait. Et on n’était pas en retard à Nîmes.
Une belle journée, malgré mon échec. Forêt intéressante, bonne carte, bonne humeur
des organisateurs, contents d’avoir attiré une bonne soixantaine de participants.