Compte rendu rogaine de la Cellera de Ter

samedi 25 février, 7h15 : Il ne fait pas chaud quand nous nous retrouvons au péage de Boulou, les yeux encore endormis. Les orienteurs sont des lève-tôt. Après une répartition dans les voitures, nous voilà partis. 1H plus tard, ça commence mal pour notre équipage : la barrière de péage refuse de s’ouvrir. Est-ce un mauvais présage ? Heureusement, notre conductrice parle parfaitement la langue d’outre Pyrénées et nous voilà libérés. Derniers partis, mais grâce au GPS et au 6ème sens de Céline, nous trouvons le parking de la course très rapidement.

Les formalités remplies et après un rapide échauffement, nous voilà plongés dans la carte. Je fais équipe avec Aurore et Vincent et nous avons maintenant une certaine expérience pour ne plus commettre l’erreur de débutant qui consiste à être trop optimistes. Nous définissons rapidement un circuit de base, avec des extensions qui seront validées, ou pas, en fonction de la réalité terrain et du chrono qui tourne.

Pour le départ, c’est Vincent qui prend les rennes. Il nous dirige dans les rues de la ville sans se laisser perturber par ceux qui prennent des raccourcis (qui n’en sont peut être pas). Les 1ères balises s’enchaînent rapidement puis soudain catastrophe : pas de balise là où il devrait y en avoir une. Rien de pire que de vouloir à tout prix reconnaître ce que l’on voit sous la carte. On se persuade qu’on est au bon endroit, on jardine, on s’énerve. Aurore nous sort de ce mauvais pas en observant … les autres équipes !

Le moral étant revenu, Vincent propose d’aller faire une balise à 8 point qui m’avait semblée trop éloignée lors de l’étude de la carte. Aurore et moi acquiesçons et nous voilà partis sur une jolie crête avec un paysage qui mériterait qu’on s’y attarde.

Sur le chemin du retour, une erreur de lecture de carte nous oblige à traverser une forêt de ronces et de salsepareille (fidèles à notre habitude, nous finirons donc avec les bras et les jambes lacérés) pour arriver en ville.  Malheureusement, nous avons un peu perdu notre orientation et nous nous rendons vite compte que nous ne sommes pas là ou nous devrions être. Nous perdons un peu de temps à nous repérer, mais pas de stress, nous avons un matelas de quelques minutes pour finir.

 

Nous terminons 11ème sur 34 équipes de jeunes (équipes composées d’un adulte et de mineurs), loin du podium et de son saucisson mais aussi très loin des dernières places, donc satisfaits.

Karine, équipe tricote66

 

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