CO à Pradelles (11) le 6 décembre 2015

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Avant la course, c’est la préparation de la course!
Samedi soir, on se retrouve au café du village pour faire le point sur la course du samedi et préparer celle du dimanche.
Étant novice dans la course d’orientation, j’écoute attentivement les échanges concernant les stratégies de course, les astuces qui permettent de gagner du temps et les erreurs qui en font perdre.
Je tente d’assimiler quelques notions en lien avec la discipline ; certaines explications me semblent bien floues notamment celle du microrelief (à découvrir sur la course du dimanche) et des interrogations restent sans réponse : la raquette d’orientation, c’est avec ou sans bâtons? Bref, j’ai encore plein de trucs à apprendre…
Le dimanche, c’est la course!
Le réveil est difficile et je finis ma nuit dans la voiture sur le trajet Lézigan-Pradelles en val.
Arrivée à Pradelles, je me sens un peu fatiguée. Sur le Parking, Mirjam me montre la colline d’en face et me dit : « regarde, il y a des coureurs là haut! ». A ce moment précis, je ne me sens pas du tout en forme.
Je me traine jusqu’à l’inscription. Mirjam m’indique que la carte du secteur est affichée sur le panneau des inscriptions au départ, je la regarde, et soudain, une envie d’aller me re-coucher me saisit.
Entourée par toute l’équipe qui est bien motivée, je trouve le courage de m’inscrire au départ.
Nous partons donc rejoindre le point de départ, Mirjam et moi sommes en tête et Fabien et Mélina juste après. A la première intersection Fabien et Mélina nous appellent pour nous signaler que nous partons dans la mauvaise direction. Effectivement, si nous voulons rejoindre le départ (et non la voiture pour aller dormir), il est préférable de suivre l’itinéraire jalonné! Aie! C’est pas gagné!!
On arrive finalement au point de départ (merci à Fabien) et j’ai 10 minutes de retard sur l’horaire inscrit au tableau. Oups! Ça part mal.
Cependant, comme tous les coureurs présents sont sur le parcours violet, je peux quand même me positionner derrière la ligne de  départ.
J’évite de lever les yeux et je me dis que sur le parcours orange, les organisateurs ont surement positionné les balises en bas des reliefs.
C’est le « top départ » et je découvre la carte. Non, ils n’ont pas mis les balises en bas; elles sont réparties de manière assez homogène (dans les creux et sur les crêtes) sur deux zones qui comportent des « microreliefs ». C’est donc ça un micro relief ;-). Je vérifie si j’ai pris la carte dans la bonne caisse, oui, c’est bien le parcours orange. Voyant mon air dépité, Fabien me propose son aide pour me lancer dans la course. Je décline sa proposition, prends quelques minutes pour me situer précisément et c’est parti pour la première balise : facile, elle est sur le bord du champ!!
Pour les autres balises (2,3 et 4), c’est plus sportif, il faut monter, descendre, remonter et redescendre. C’est le programme de la matinée et ça réveille!
Ensuite une traversée s’impose pour aller chercher les balises 5, 6 et 7 qui sont positionnées sur la deuxième zone.
Retour sur la première zone en pointant les balises 8, 9 et 10; jusque là, tout va bien, la fatigue est oubliée, l’enthousiasme est bien là!
Pour la balise 11, c’est plus laborieux, mon enthousiasme ne suffit pas. Sur la carte, elle est située en bordure d’une zone vert foncé, à l’opposé de là où je viens. Le vert foncé, ce n’est pas simple à traverser! Je décide de contourner par l’est, je m’aperçois que je suis trop loin, je reviens, je jardine, je tourne la carte, la boussole, la tête…. bref, ça devient compliqué! Je me concentre, je me remémore les conseils de Fabien et enfin j’arrive à me situer et je trouve la balise 11.
Les suivantes (12 & 13) s’enchainent.
A la balise 14, catastrophe!!! le boitier ne fonctionne plus. Heureusement mon sauveur arrive avec un boitier neuf. Ouf, je peux pointer la balise. Sympa et souriant, il me rassure et me dit que si le boitier ne fonctionne pas, ce n’est pas dramatique, il suffit simplement d’utiliser le poinçon situé à côté du boitier. Mince, je n’y avais pas pensé. et oui… je débute 🙂
Les balises 15 et 16 situées au bord du champ sont faciles à trouver et me permettent de dérouler jusqu’à la balise finale, tout sourire.
Je retrouve Christian à l’arrivée fatiguée mais très contente de ma course, ma deuxième co en solo.
On rejoint le reste de l’équipe, on partage les impressions, les stratégies, on rigole, on prolonge ce bon moment en mangeant un morceau puis c’est le retour.
Sur le trajet du retour je m’endors en me disant : vivement la prochaine CO!
                                   Cécile.
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