SISTERON (04) Par Christian…

Sisteron (04) en novembre 2018
Deux courses dont une nocturne sur un terrain de terres grises. Des ravines. Des micros reliefs. Du soleil !!! J’en avais rêvé …donc je suis venu…j’ai vu….j’ai pas gagnu….et il y a presque tout eu. Sauf qu’il a plu !! (C’est vrai que « soleil n’aurait pas rimé) et une troisième a Sisteron dans une ville perchée avec plein d’andronnes (petites ruelles) d’escaliers au pied d’une belle citadelle.
Les classements : A la fin de la première moitié à chaque fois. Voilà c’est dit.
Quelques moments comme il y en a toujours en Co .On court entre 40 min et 1 h 30 mais on en parle pendant des heures.
Au fond d’une ravine bien irriguée et boueuse sur les côtés : une balise.la mienne .Si SI je ne me trompe pas toujours .Option : azimut vers la suivante ou suivre la ravine en bleu sur la carte (et elle mérite le trait bleu en ce moment )pour en trouver une sur la gauche un peu plus loin bien marquée aussi ..Choix !!A fond au fond. Donc ravine ! ! à ma gauche. Une belle rigole bien boueuse. Youppie y a plus qu’a tourner, la suivre et au bout !le bip salvateur réconfortant !!!Vous n’allez pas me croire. Je sors sur un petit plateau seul !!
Vous en déduisez qu’il y a eu du jardinage !! Et en terrain boueux le chantier avance lentement. J’ai l’ai quand même trouvée. Et après !!
Vous savez quand on est douché, au sec devant une bonne bière, on regarde la carte, on la scrute, on lui parle. J’ai compris .j’ai pris un rentrant trop tôt tout simplement parce qu’il y avait de l’eau qui descendait et que j’ai pensé être au bon endroit .il faut préciser qu’il doit etre sec 364 jours et 23 h par an mais que la, avec la pluie il coulait (rien que pour m’induire en erreur) Il eut fallu que je continuasse un peu. J’en entends certains me dire « t’avais qu’a compter tes double pas.200 m = 120 à 130 » facile à dire mais imaginez-vous en train de marcher vite ou trottiner lentement dans 20 cm d’eau plutôt sombre ou jambes écartées en appui sur des côtés boueux glissants en essayant de ne point choir.
Une rencontre nocturne
Toujours au fond d’une ravine qui est bien sûr ! Comment ??Pleine d’eau et boueuse :bravo !!Une voix !! Mais on dirait celle de Robert (qui ne le connait pas ??) bizarre il parle doucement et il est presque a 4 pattes.il a perdu ses lunettes et cherche .Il suivra un collègue qui est sur le même circuit.
Le lendemain, la même voix mais tonitruante cette fois .il est bien là, les lunettes retrouvées et ramenées par un coureur charitable. J’en ai déduit que la voix de robert est liées à sa vue ; il voit bien il parle fort, il voit mal et c’est plus soft.
Une autre fois ou dans la même Co ! J’ai la mémoire qui flanche …elle aussi !
Sortie d’une …..Ravine qui était ??? (Je ne vais pas me répéter !) Tiens il y a de la brume !! Non. Ah c’est de la buée sur les lunettes (donc je ne les ai pas perdues !!) on va essuyer, mais avec quoi ? Main droite sale, main gauche boueuse, on va donc faire avec les moyens du bord : Avancée du coin droit de la lèvre inférieure et on souffle vers le verre embué. Ça marche .Même chose à gauche. Et voilà. J’imagine en pleine nuit une personne voyant ce spectacle dans sa lampe ; sauve qui peut mais non c’est halloween !!!
En fin de compte 10 km ,450 m de dénivelée en 2 h 50 pour trouver 40 balises. Et une bonne lessive en rentrant.

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