Samedi 8 novembre 10h40 : découverte de la carte de la rogaine du Cap de Creus . L'équipe Fouard Baptiste et Pierre est remontée à bloc et se penche sur la question avec sérieux. Belle carte avec la mer au Nord et beaucoup de courbes de niveau, du jaune en fond et quelques pistes comme axes principaux. Comme on dirait il y a du potentiel... Au bout de 10 minutes, nous tombons d'accord, nous irons au Nord car les balises semblent plus rapprochées et une piste nous servira de fil conducteur.Nous aviserons sur place s'il le faut... 11H 00 c'est parti!Les concurrents s'éparpillent en tous sens comme une volée de moineaux. Un groupe part avec nous sur la piste descendante. La première balise 38 c'est du gâteau car déjà trois groupes nous précèdent et y vont direct. Nous, nous suivons. C'est reparti sur la piste, direction la 57. Tout d'un coup, nous nous retournons,nous sommes seuls,tout le monde a disparu. Tant mieux,c'est moins stressant pour choisir son cap. Donc piste, puis sentier à droite, trois cent mètres et nous montons vers une cabane en pierre. Nous sommes un peu bas mais nous la trouvons vite. Direction la 85, sur le promontoire en face. Çà passe dans les broussailles, nous débusquons même une biche qui à l'air tout aussi surprise que nous.Balise 85 entre 2 murs au bout du promontoire. Çà baigne. Pour la 66, Baptiste utilise une nouvelle technique :la course sur murette en pierre. Vu la longueur des murettes, la technique est bonne bien que moins rapide pour ma part. La 66 est en vue dans la bordure de la petite forêt de pins. Nous remontons à la piste et petites foulées jusqu'à la 48 au fond d'un ruisseau (facile).Nous arrivons sur un sommet et descente raide sur la 92. Des concurrents remontent déjà, donc nous plongeons sur la balise sans problème. Maintenant, l'idée est de suivre les courbes de niveau jusqu'à la 78. Deux ravins à passer, végétation basse,quelques barres rocheuses mais çà passe bien. Balise en vue, cachée par une petite falaise. Même tactique pour la 67 mais les jambes sont plus raides. Baptiste est facile d'équilibre dans les rochers, moi un peu moins... La moitié du temps est écoulée. Normalement nous avions prévu la remontée directe vers la 93, mais vu le dénivelé qui nous attend, nous nous sentons pas d'attaque. Donc descente vers la plage pas loin avec un peu d'escalade en prime pour toucher les galets mais nous maîtrisons ... Un sentier côtier va nous servir de fil conducteur, petite foulée mais plus trop légère jusqu'à la 39 puis la 40 faciles à trouver le long du sentier. Toujours sentier côtier jusqu'à une belle plage et montée à la 49 dans un pierrier infâme. Les jambes sont raides. Grimpette dans les figuiers de barbarie (aie !) jusqu'à la route. Nous hésitons sur la tactique, l'heure tourne. Nous nous décidons pour la 60 toute proche facile et retour. 13h15 que faire ? Nous tentons la 59 mais les jambes sont raides et le rythme beaucoup moins rapide. Balise pointée vers 13H35. Je stresse. Descente directe vers l'arrivée vers la 32. Mince, des grillages partout. Nous sommes coincés! Un seul échappatoire, nous sautons d'une petite falaise sur la route et descente vers la plage, mais toujours pas de passage direct. L'arrivée semble loin. Nous zappons la 32 pourtant si proche car le chrono tourne. Enfin, des escaliers en vue ,ils nous amènent à l'arrivée 10 minutes avant donc nous avons le temps de pointer la 31 et de revenir. Nous pointons l'arrivée à 14h54. Ouf ,c'est fini. Nous sommes morts tous les deux mais super heureux. Ce site est magnifique.L'équipe de Karine arrive puis Christian un peu taché de rouge car il a voulu goûter aux figues de barbarie (ce soir il va déguster car les épines sont minuscules). Puis Guilhem Taurinya et deux minute avant la fin, Lucas et Eric. Nous finissons avec 73 points. Je me suis régalé avec un équipier modèle. A bientôt Pierre.
