Rogaine à Corbéra
Ce week-end j’étais prêt à faire un peu de route pour faire une dernière rogaine avant l’été. Nous voilà donc partis pour Corbera de Llobregat, petit ville (15 000 habitants quand même) des faubourgs de Barcelone perché sur les falaises. Nous sommes accueillis dans la cour d’une école de la ville. Deux tables et quatre chaises, je me dis que là c’est pour la course populaire … après une rapide prise d’info, nous y récupérons le carton de poinçonnage pour les 30 balises. Ceux de 2 heures n’en ont que 20.
Distribution des cartes et explication de texte des organisateurs au micro. J’ai un peu de mal avec mes faibles bases en catalan mais je crois comprendre qu’ils expliquent la course d’orientation aux débutants.
La carte nous plaît bien et après un petit moment nous admettons que ce n’est pas pour visiter la ville qu’on est venus, on verra ça au retour ; et puis celles de la forêt payent pas mal. Nous voilà donc partis au coup de sifflet à 09 heures pétantes vers la sortie de la ville et la 65. Première bourde, on arrive à trouver un sentier qui n’est pas sur la carte ; première leçon, les sentiers sur la carte sont terreux et non recouverts d’herbe (quoique, pas tous, on verra ça sur la 51 où on se plante quelques épines). On enchaîne donc la 41, 55, 73. On se rend vite compte que le blanc sur la carte c’est de la forêt, mais avec une pénétrabilité de 10 à 20%, bien vert foncé la plupart du temps. On enchaîne sur de superbes paysages par la 54, 51,92, 83, 72, un superbe puits à glace en 81, 82, une grotte en 91 91, 75, 62, 71 ; Dans la précipitation du retour on loupe un escalier pour la 63, on cherche un peu trop, on finit par la laisser et on rentre avec 9 minutes de retard. Un peu essoufflés, le ravito nous rafraîchit bien et on apprécie beaucoup la pastèque. Pour la remise des récompenses, on passe à deux doigts du gros lot puisque tous les lots sont distribués au tirage au sort ; pas d’autre vainqueur, le classement ne sera disponible que deux jours après sur le site : 6ième mixte sur 15. Pas mécontents de notre ballade.
